En 1998, Panhard envoie une proposition de modernisation des ERC-90 français à la Direction Générale de l'Armement (DGA). En effet, l'ERC‑90 était l’unique blindé occidental encore équipé d’un moteur à essence, engendrant des complications logistiques. Cette nouvelle version diéselisée (d'où la lettre D dans l'appellation ERC-90D) est acceptée par la DGA le 4 novembre 2005, mais seulement 160[14] des 192 exemplaires alors en service dans l'Armée de terre française seront rénovés entre octobre 2005 et juin 2009.
La rénovation comprend diverses modifications dont la principale est le remplacement du moteur essence PRV par un moteur diesel Mercedes-Benz OM 904 LA d’une cylindrée de 4 250 cm3 développant 187 ch à un régime de 2 300 tr/min. Il est couplé à une boîte de vitesses automatique RENK Reko 606 à six rapports avant et un arrière. La consommation sur route de l'ERC-90D est de 25 litres de gazole au 100 km.
Les hydrojets, implantés à l’arrière de la caisse avec leur transmission, sont démontés. Les deux schnorchels utilisés précédemment lorsque l'ERC-90 se déplaçait dans l'eau sont gardés mais fixés à l’horizontale afin d'extraire l'air chaud du compartiment moteur.
